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les républicains - Page 12

  • LA CAMPAGNE DES REGIONALES REPREND TIMIDEMENT A VANVES COMME AILLEURS

    Les trois principales listes étaient présentes sur le marché samedi matin puisque la campagne a véritablement redémarrée au lendemain de l’hommage de la nation aux victimes des attentats du 13 Novembre

    Les Républicains et les centristes distribuaient un tract présentant la liste LR/UDI dans les Hauts de Seine, avec Bernard Gauducheau déambulant dans le marché. Une lettre expliquant « Pourquoi j’ai choisi Valérie » sera distribué dans les boîtes à lettre ces jours-ci signé d’un côté par Isabelle Debré Sénateur LR de Vanves, et de l’autre par Bernard Gauducheau maire UDI de Vanves et candidat : « Son projet est financé sans hausse d’impôt grâce à un plan courageux d’économies de 400 M€ par an et des mesures anti-gaspillage que vous ne retrouverez chez aucun autre candidat » explique t-il en donnant 3 exemples vanvéens : la rénovation des équipements sportifs de la Cité Scolaire de Michelet, la modernisation des transports en commun et notamment la ligne 13 de la RATP, et le soutien à l’installation de dispositifs anti-bruit le long de la ligne SNCF. Les socialistes distribuaient un tract « Les Hauts de Seine avec Barto » personnalisée « Vanves avec Barto » comme c’était le cas dans chaque commune altoséquanaises et francilienne, avec les photos des deux candidats, Gabriel Attal et Valérie Mathey, des conseillers municipaux et du secrétaire de section qui étaient sur le terrain au marché avec Guy Janvier,  carrefour de l’Insurrection avec Anne Laure Mondon et Valérie Mathey, place de la République avec Jean Cyril Le Goff et Antonio Dos Santos. Leur objectif est de mobiliser leur électorat, comme ils l’affirment dans leur tract, pour qu’ils votent parce que « nous voulons une région qui fait face aux urgences du quotidien tout en préparant l’avenir et parce que nous sommes certains que Vanves a besoin d’une région forte à gauche ». Catherine Naviaux, candidate vanvéenne sur la liste EELV  (sur la photo) était présente devant la poste avec Pierre Toulouse pour distribuer le programme défendu par les écologistes en Ile de France  et la lettre ouverte d’Emmanuelle Cosse sa tête de liste,  écrite après les attentats. Ainsi que Boris Amoroz (FG/PC) conseiller municipal qui n’est pas candidat sur la liste conduite par Pierre Laurent, et  distribuait un tract présentant la liste altoséquanais coduite par l’avocate de Jean Luc Mélenchon, et où certains d’entre eux s’exprimaient. Une réunion est organisée salle des fêtes Jean Jaurés de Malakoff avec les cinq candidats malakoffios sur cette liste et la maire Jacqueline Belhomme.    

  • HIER SOIR AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : EPILOGUE

     « Ma situation personnelle et professionnelle ne me permet plus d’assumer les fonctions » a déclaré hier soir à la fin du Conseil municipal, Delphine Roy (L.R.) jeune maire adjointe depuis 4 mois. « Dont acte ! » a-t-on entendu de la part de Bernard Gauducheau. C’est  l’épilogue bien triste d’un épisode de la vie politique vanvéenne peu reluisante qui a fait l’objet de fortes tensions ses derniers jours entre les groupes de la majorité dont certains vanvéens ont été témoins lors de la soirée de lancement du mois de commerces, avec la petite phrase du maire en fin de discours. Dés son élection en Juin dernier, ce choix n’avait pas été accepté par le maire et les élus UDI  avec des réactions du genre : « Pourquoi c’est elle et pas moi ! ». Delphine Roy a fait l’objet de pressions de plus en plus fortes lorsqu’ils se sont rendus compte qu’elle avait déménagée tout près d’ici dans la ville du député de Vanves. Comme si elle était la seule ( ?). Les raisons du maire étaient imparables car il tient à avoir auprès de lui des élus qui habitent et connaissent bien Vanves. Les méthodes pas très catholiques pour arriver à ses fins ont provoqués ces tensions. Ce que n’ont pas appréciés les élus UMP qui ont fait bloc autour d‘elle jusqu’à hier soir où sa démission était inévitable. Mais il est fort peu probable que les prétendants UDI soient retenus pour la remplacer, car le poste revient à un élu UMP, à moins que le maire se passe de la remplacer. Et il le peut. En tous les cas, cette affaire ne donne pas une belle image de la politique en ces temps de bashing politique et d’abstentionniste.

  • L’ACCUEIL DES REFUGIES EN ILE DE FRANCE FAIT POLEMIQUE JUSQU’A VANVES !

    Manifestement, les socialistes sont décidé à profiter de tout à l’occasion de la campagne des régionales. Et à polémiquer à propos de l’accueil des réfugiés en France, comme ils l’ont démontré lors de l’inauguration, jeudi dernier,  de la permanence de campagne de Claude Bartolone, leur tête de liste, où étaient d’ailleurs présent des élus vanvéens qui ont interpellés le maire de Vanves sur ce qu’ils comptaient faire. Il est vrai que certains, à droite, leur facilitent la tâche, et pas des moindres, de Nicolas Sarkosy à Patrick Devedjian avec sa boutade douteuse.

    1er round régional : Anne Hidalgo maire de Paris et Claude Bartolone président de l’assemblée Nationale se sont attaqués à l’attitude de la droite régionale face à ce drame : « Où est madame Pécresse sur la question essentielle des réfugiés. Elle a disparue des radars » constatait la maire de Paris. Mais voilà, la veille, lors du baptême du tunnelier de la ligne 14 Valérie Pécresse, tête de liste des Républicains (LR) indiquait qu’elle mettait mis une sourdine à sa campagne car l’attention des franciliens était focalisé sur la solidarité avec les réfugiés. C’était sans compter avec l’interview (désastreuse)  de Nicolas Sarkozy dans le Figaro et les déclarations de certains maires : « Je ne savais pas que notre slogan de campagne « une IDF humaine » allait devenir un signal pour les franciliens qui ne peuvent pas accepter les propos de la droite sur les réfugiés qui fuient la désespérance. Nous voulons une IDF humaine qui ne peut accepter de choisir parmi les réfugiés à accueillir. Après l’étoile jaune, le croissant vert et après le triangle rose ? La droite fait une campagne très démagogique. Dans quel monde vivons nous ? » s’emportait Claude Bartoloné en accusant Les Républicains d’être « les marionnettes du ventriloque FN.   Ils bougent les lèvres mais c’est le FN qui parle à leur place.(....) L’extrême droite, ce n’est pas leurs voix qu’elle prend, c’est leur intelligence et leur tête . Le devoir de cette région est d'accueillir ceux qui fuient la guerre » comme en témoigne un tract de campagne: «Pour moi, l'accueil c'est oui ! ».

    2éme round local : Ce soir là, les 4 conseillers municipaux socialistes (AL Mondon, JC Le Goff, V.Mathey et G.Attal) avec le secrétaire de la section PS (A. Dos Santos) de Vanves signaient et envoyaient une lettre ouverte à Bernard Gauducheau : « Depuis une semaine, de nombreuses initiatives ont été prise sur notre territoire, pour répondre à la détresse des milliers de réfugiés qui ne cherchent rien d’autres qu’échapper à la guerre, protéger leur vie et celle de leur famille » constataient ils en s’étonnant après l’envoi d’un courrier du ministre de l’Intérieur aux maires de France, « alors que de nombreux maires de toutes étiquettes politiques, ont d’ores et déjà annoncé accueillir une famille de réfugiés », qu’il n’avait toujours pas pris position. « Vanves se doit d’être fidèle à sa tradition de solidarité » affirmaient ils en lui demandant s’il participerait à la réunion de travail avec 600 Maires organisée hier matin au ministére de l’Intérieuret et « quelle manière, vous envisagez de faire participer notre ville à cette mobilisation nationale de solidarité ». Les socialistes ne sont pas les seules à avoir interpellé le maire, d’autres l’ont fait, en restant discret, par mail ou par courrier

    3éme round vanvéen : Dés Vendredi, Bernard Gauducheau (UDI) répondait aux socialistes en publiant sa réponse sur son blog et en indiquant que Marie Françoise Goloubtzoff (UDI), maire adjoint chargée de la Sécurité, représentait la ville à la réunion au ministère de l’intérieur considérant que « l’arrivée massive de réfugiés en cours en France doit être organisée par l’Etat à l’échelle du pays en liaison avec les différentes collectivités et entités publiques concernées ». Et en indiquant « qu’il y a déjà longtemps, je suis personnellement intervenu afin qu’une famille syrienne ayant des proches à Vanves bénéficient d’une autorisation administrative pour rejoindre notre territoire.Je partage le point de vue du Président de l’Association des Maires d’Ile-de-France (AMIF) qui vient d’écrire à Monsieur Manuel Valls, en lui rappelant que dans un contexte de baisse brutale des dotations de l’Etat aux collectivités locales, les Maires franciliens ne pourront accueillir dignement les réfugiés qu’avec le soutien de l’Etat. Une mobilisation efficace pour accueillir les réfugiés et leurs familles et les accompagner socialement dépendra du montant des crédits qui seront alloués aux communes par le Gouvernement ». Enfin, il annonçait « la mise en place une cellule d’accueil pour organiser et coordonner toutes les initiatives locales qui viendraient à être prises au sein de la commune ». Ce qui fit réagir tout de suite l’un des signataires de l’interpellation socialiste : « Il n 'a pas résisté à la tentation de parler encore de la baisse des dotations de l'état. La démagogie et les petits coups, c'est une seconde nature chez lui ! »

    4éme round altoséquanais : De nombreuses villes ont commencé à  s’organiser pour accueillir les réfugiés, mais cela ne se fait pas du jour au lendemain,  à l’instar de Boulogne, Suresnes  et  d’Issy les Moulineaux dont les maires ont réunis les représentants de tous les cultes et associations qui participent déjà à la solidarité locale, de Malakoff qui accueille 16 réfugiés au sein d’une association conventionnée avec la Ville et chez quelques particuliers et va mettre à disposition son centre de loisirs de Saint Pierre du Perray (91). D’autres recherchent des solutions d'hébergement, en liaison avec les hôtels, les bailleurs sociaux, les résidences étudiantes et les habitants qui ont manifesté leur souhait d'accueillir une famille, et essaient de faire ce qu’elles peuvent avec peu de moyens. D’autres villes sont plus réticentes : Clichy par exemple qui a une très nombreuse population vivant encore dans des quartiers en difficultés et sont en demandes de logements (décents)  : « Je ne me vois pas accueillir des réfugiés dans des logements alors des clichois vivent encore dans des logements vétustes. Ils ne comprendraient pas » confiait Remy Muzeau (LR) son maire avec tous les précautions d’usages, contrairement à certains collègues franciliens et altoséquanais  plus abrupts : « Je leur dit quoi à ces gens là ? Qu’on va faire passer les réfugiés en priorité ? » explique l’un d’entre eux. « Comment pourrais-je accueillir des réfugiés alors que je n’arrive pas boucler mon budget » s’interrogeait même un autre. 

    Il n'en reste pas moins, comme l'explique un maire des Hauts de Seine que "nous ne pouvons rester à l'écart des  défis de notre temps, ni sourds au devoir élémentaire d'humanité. Cette question dépasse les clivages politiques et ne préjuge pas des réponses complexes à apporter aux problèmes de fonds que posent les flux migratoires, le traitement des demandes d'asile, la coordination européenne des politiques d'immigration, le contrôle de nos frontières, la préservation d'un modèle d'intégration respectueux des valeurs nationales ou le renforcement de la lutte contte les organisations criminelles qui sont à l'origine de l'exode de populations civiles menacées"